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Gensômaden Saiyuki

Publié le: mardi 11 octobre 2005 - Dernière modification le: lundi 25 janvier 2016 - par

Gensô Maden Saiyuki est inspirée de la plus célèbre légende chinoise : La légende du voyage vers l'Ouest (Saiyuki) aussi connu sous le nom de La légende du roi des singes (Son-Gokû ou Son-kun).

La légende :

" Il y a bien longtemps, une montagne aussi vieille que le temps enfanta d’un mystérieux œuf de pierre qui, un peu plus tard, donna naissance un à singe. Ce

singe de pierre rencontra bien vite d’autres singes. Les autres singes décidèrent d’élire comme roi celui qui parviendrait à traverser une puissante chute d’eau. Personne n’ayant réussi à accomplir cet exploit, le Singe risqua cette épreuve et ressortit vainqueur. Il fut nommé Roi des Singes, ou encore Sun Wukong (Son Gokû, en japonais).
Plus tard, le Roi des Singes rencontra Subodhi, qui lui apprit les secrets de la connaissance et de la sagesse. Le Roi des Singes ayant besoin d’une arme, il décida de rencontrer le Roi des Dragons, dans le Grand Océan de l’Ouest. Ce dernier lui donna un bâton magique (Nyoibô) qui peut à loisir s’agrandir pour toucher les nuages ou se rétrécir pour se cacher derrière une oreille. Le Roi des Singes désirant aussi être immortel, il descendit voir le Roi des Morts et effaça les noms de tous les singes du registre des Morts.
Le Roi des Morts et le Roi des Dragons se plaignirent du comportement du Roi des Singes à l’Empereur Jade, le maître du Ciel. Celui-ci envoya ses troupes afin de remettre le Roi des Singes dans le droit chemin, mais le Roi des Singes était tellement puissant qu’il battu sans peine tous les hommes. Pour qu’il reste enfin tranquille, on l’envoya au Paradis et on le nomma palefrenier des écuries célestes. Et puis, Le Roi des Singes devint gardien des pêches de l’immortalité, mais il se risqua à manger les Pêches Sacrées et fut finalement capturé par Erh-lang. Face aux Dieux du Paradis qui voulaient le punir, il fut condamné à être enfermé dans un fourneau pendant des années, et enfin brûler. Mais, Le Roi des Singes survécut au supplice ! L’Empereur Jade fit alors appel à Bouddha qui l’emprisonna sous une énorme montagne. Le Roi des Singes pourrait ainsi penser éternellement à ses fautes...
500 ans plus tard, Tripitaka (Xuanzang), un jeune Prince (qui n’y verrait pas Genjo Sanzô ?), rencontra le Roi des Singes, et le libéra. Il décida alors d’escorter le jeune Prince jusqu’en Indes en quête des textes sacrés : les Sutras. Mais juste après le début de leur périple, un Dragon apparut alors qu’ils franchissaient une rivière. Le Dragon mangea le cheval de Tripitaka, mais le Singe le frappa avec son bâton. Bouddha transforma le Dragon en cheval pour que le Prince puisse continuer son voyage !
En chemin, le Roi des Singes, le Dragon et Tripitaka rencontrèrent un cochon (incapable de résister aux tentations !) se nommant Zhu Bajie (Oolong*). Ce dernier décida de se joindre à la troupe. Ceci n’est que le début d’un incroyable périple vers les Indes qui allait durer quatorze ans, durant lesquels le Roi des Singes et ses compagnons vont devoir parcourir neuf royaumes. De nombreuses et fantastiques aventures en perspective !
Finalement, les Écritures furent présentées à l’Empereur dans la capitale impériale et les quatre voyageurs furent transportés au " Ciel ".

[Note] le célèbre mangas Dragon ball de Akira Toryama c’est aussi inspiré de la légende de Son-Gôku

L’histoire :

Togenkyo est un lieu paisible où vivent en harmonie les démons et les humains. Mais des fidèles du démon Gyumao veulent ramener leur maitre à la vie et le monde est alors menacé de retourner au chaos. Gyumao avait été tué et son corps brûlé dans le royaume de Tenjiku (l’Inde actuelle) par un des dieux majeures du ciel, bien des siècles auparavant. Les démons retrouvent leurs instincts belliqueux et s’en prennent aux hommes.

La déesse de la Miséricorde Kanzenon, l’une des 5 Bodhisattvas ainsi que la Trinité Bouddhiste (intermédiaire entre le Ciel et la Terre), convoque un moine peu orthodoxe et adepte des armes à feu, Genjô Sanzô ( anzô est le titre que portent les moines d’un rang supérieur assignés à la garde des Écritures Sacrées du Paradis et de la Terre) afin de trouver les conspirateurs et de stopper tout processus pouvant ramener Gyumao à la vie.
Sanzô sera aidé (bien malgré lui) par 3 êtres mi-hommes mi-démons aux puissants pouvoirs, les seuls de leur race à ne pas avoir été pervertis par les maléfices.
Ensemble, ils vont commencer le voyage vers l’Ouest....

Fiche technique

 Auteur : Kazuya Minekura
 Type : Sh ?nen
 Genre : Aventure, fantasy
 Support : Manga et animé
 Éditeur : Tokyopop
 Volume : 9 + 10 Saiyuki Reload (en cours pour ce dernier)
 Studio : Studio Pierrot
 Épisode : 50, à noter 2 évolutions, Saiyuki Reload, 26 ep et Saiyuki Reload Gunlock, 26 ep également.
 Licence France : Déclic Images
 Année de sortie/fin : 1997/2002

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#1

Un animé plein d’intérêt , il nous présente un univers mystérieux, avec des personnages complexes dont on nous donne le temps de découvrir le passé et ainsi, l’occasion de saisir leur psychologie. Le personnage central est clairement Son Gokû, qui est à lui seul l’attrait de cette histoire : gentil, drôle, fort et à la fois inquiétant, il nous montre plusieurs facettes tour à tour. On sent en lui une véritable âme vivante et on s’y attache très rapidement. De plus, sa relation avec Genzô Sanzô constitue un fil directeur de l’histoire d’une certaine façon, car on ne sait pas si Son Gokû est un être bon ou maléfique. Cette interrogation perpétuelle entoure l’existence du groupe, qui croit malgré tout en ce jeune garçon. De nombreux Flashs backs donnent l’impression de connaitre profondément nos héros et permettent un réel attachement à ceux ci. Le chara design est une réussite mais au-delà du dessin, je trouve que les traits psychologiques sont tout aussi réussis. L’attrait de Saiyuki, à mon humble avis, réside donc dans tous ces protagonistes que l’on rencontre et avec lesquels on suit l’histoire : Son Gokû, Cho Hakkai, Genzô Sanzô, Gojyô, Kougaiji sont autant de personnages complets et riches. L’action y est présente. L’animation est bonne et rien à redire aux CG (Computer Graphics) qui apportent indéniablement un plus sans dénaturer les tableaux dépeins. Une réussite de tous bords pour cet animé qui semble s’améliorer d’épisode en épisode. Beaucoup d’aventures en perspective pour le spectateur !

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